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Par Mouneluna77 le 1 Mai 2024 à 15:44
Nous voici maintenant à l'intérieur du Pavillon Willem, cela tombait bien, il commençait a pleuvoir.
Le plus important des pavillons du Parc floral Keukenhof porte le nom du roi actuel des Pays-Bas, Guillaume Alexandre, qui est monté sur le trône le 30 avril 2013.
De fait, le pavillon Willem-Alexander, le plus vaste du Keukenhof, est la vitrine économique de la production florale néerlandaise.
Dans ce pavillon on peut découvrir beaucoup de Tulipes cassées
ces tulipes infectées par un phytovirus
le Potyvirus de la mosaïque de la tulipe
dont je vous ai parlé lors de l'un de mes articles précédents
mes préférées
Non, je n'ai pas acheté d'oignons au Keuhenof. je les commanderai en fin d'été directement en Hollande
celle là aussi me plaise bien.
On m'a proposé des oignons qui avaient un germe hors oignons de plus de 4 cm, je n'en ai pas voulu.
il y avait aussi des Hydrangéas aux magnifique coloris
là, je les auraient bien acheté, mais ils auraient été malmené dans le car durant encore 3 jours......
Ces hybrides sont magnifique.
Notre second jour est terminé, nous avons passé la nuit dans un hôtel prés de la Mer du nord au sud d'Amsterdam.
Le lendemain ce sera visite du Marché aux fleurs d'Aalsmeer et sa célèbre vente aux enchères et visite d'Amsterdam.
A bientôt.
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Par Mouneluna77 le 27 Avril 2024 à 10:08
C'est un garçon !!!! mais ce n'est pas fini, il y en a un autre..........................
il y a 60 ans, je mettais au monde Franck et Sophie
le temps passe a une vitesse folle
Franck à gauche sur les genoux d'une cousine, Sophie sur mes genoux. Ils avaient 4 mois
Ils ont bien grandi depuis,1m92 et 1m52. a Bientôt
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Par Mouneluna77 le 26 Avril 2024 à 16:08
Keukenhof (traduisible en français par « cour de la cuisine ») est un parc floral néerlandais. Situé dans la commune de Lisse, en province de Hollande-Méridionale, il se trouve à équidistance entre Haarlem au nord et Leyde au sud. En 2018, il est visité par 1,4 million de personnes entre la mi-mars et la mi-mai.
Un moulin à vent datant de 1892 (provenant de Groningue) est installé dans le parc en 1957 pour lui donner un aspect authentique. Il permet d'avoir un point de vue en hauteur sur les champs aux alentours.
Le XVe siècle voit la création du parc, en tant que partie intégrante du domaine du château de Teylingen. Il sert de jardin potager à la comtesse Jacoba de Bavière : elle trouve là les ingrédients pour sa cuisine, ce qui explique l'origine de l'appellation.
En 1840, le parc est redessiné par les architectes Zochter et fils, qui conçoivent également le Vondelpark d'Amsterdam
En 1949, la propriété est transformée pour accueillir les expositions de fleurs à bulbes, à l'initiative du bourgmestre de Lisse de l'époque.
Sur les 32 hectares du parc, les sociétés florales de la région exposent au printemps leurs bulbes en fleur, notamment les tulipes
Connu internationalement, le jardin d'exposition attire plus d'un million de touristes venus des Pays-Bas et d'ailleurs. Il est le plus grand parc floral au monde en superficie.
Les bulbes sont fournis gratuitement par les exposants. Les architectes du parc imaginent les massifs environ un an à l'avance et les jardiniers plantent les bulbes entre octobre et décembre
Près de chaque massif, une pancarte donne les coordonnées de l'exposant auprès duquel les fleurs présentées peuvent être achetées. À la fin de la saison, les bulbes sont déterrés pour pouvoir être réutilisés l'année suivante.
Le parc d'exposition est entouré de champs de tulipes, jacinthes, narcisses et jonquilles. Plusieurs pavillons présentent des expositions de fleurs (notamment des orchidées dans le pavillon Beatrix).
Les anciens jardins à la française du château sont conservés ; y sont ajoutés un labyrinthe végétal et des fontaines sculptées.
Keukenhof est la vitrine internationale et indépendante du secteur néerlandais de l'horticulture, en particulier de la bulbiculture.
Nous l'avons visiter entre deux averses,
on se perd facilement dans ce parc heureusement il y a des plans facile a décoder.
En l’espace de 8 semaines, Keukenhof montre aux visiteurs le potentiel du secteur horticole néerlandais.
Le parc se veut l’écrin de 7 millions de bulbes à floraison printanière, véritable catalogue vivant pour 100 exposants.
Plus de 20 expositions florales permettent à 500 floriculteurs de presenter leurs fleurs coupées et plantes en pot dans toute leur splendeur
Vous souhaitez profiter de Keukenhof en toute tranquillité? Venez avant 10h30 ou après 16h00, le parc est plus calme. La lumière qu’offre le soleil du matin et du soir, vous permet de faire de superbes photos.
Au centre se trouve le pavillon Willemse, on l'on peut découvrir et acheter les dernières tulipes en vogue.
Ce moulin est magnifique. Mais je ne suis pas montée dans les étages .
La prochaine fois nous irons au pavillon Willemse voir les dernières nouveautés en matière des tulipes cassées.
A bientôt.
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Par Mouneluna77 le 23 Avril 2024 à 13:43
Ces premières photos ont été prise depuis le car. Nous avons découvert ces champs un peu partout dans la province Hollandaise. La Tulipe ici, c'est plus que le Keukenof, c'est toute une histoire......
La tulipomanie est le soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies au milieu du XVIIe siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours du bulbe de tulipe : ce qu’on appelle la « crise de la tulipe » en histoire économique. Au plus fort de la tulipomanie, en février 1637, des offres de vente pour un bulbe se négociaient pour un montant égal à dix fois le salaire annuel d’un artisan spécialisé. Certains historiens ont qualifié cette crise de « première bulle spéculative » de l’histoire. Elle est restée dans les mémoires, tout au long de l'histoire des bourses de valeur
Le début du XVIIe siècle voit se développer un engouement extraordinaire pour l’horticulture et le jardinage dans le nord de l’Europe, et plus particulièrement dans les Provinces-Unies. Jusqu’en 1550, les jardiniers néerlandais cultivent des roses, des lys, des iris, des pivoines, des ancolies, des giroflées et des œillets. Entre 1500 et 1550, une dizaine d’espèces nouvelles font leur apparition dans l’actuelle Belgique. Le phénomène s’accélère, avec plus d’une centaine de nouvelles venues entre 1550 et 1600, puis 120 espèces nouvelles entre 1600 et 1615, notamment l’anémone, le muflier, la jacinthe, le jasmin, le lilas et surtout la tulipe
Venue d'Istanbul, celle-ci fait son chemin à travers l’Europe. Sa présence est signalée à Augsbourg en 1559. Vers 1560-1561, elle fait son apparition à Bruxelles, puis Anvers, Paris vers 1566 ; en 1581, le Kruydtboeck en cite déjà 47 variétés. On date généralement le début de sa culture dans les Provinces-Unies aux environs de 1593, à la suite de la création de l’hortus academicus de l’université de Leyde par le botaniste flamand Charles de l'Écluse qui vient d’y être nommé professeur.
De l’Écluse fait planter dans ce jardin botanique une série de bulbes de tulipes qu’il a fait venir de Bruxelles. Les tulipes avaient été observées pour la première fois à Andrinople, en Turquie par Ogier de Busbecq, ambassadeur de l’Empereur Ferdinand Ier auprès du sultan ottoman Soliman le Magnifique . De l’Écluse le cite en appendice d’un ouvrage paru en 1583, dans lequel il décrit plusieurs variétés de tulipes. Ces bulbes sont suffisamment résistants pour survivre aux rigueurs du climat néerlandais. Les premières tulipes sont méconnues du grand public et ne sont mentionnées que par des botanistes ou des amateurs de plantes rares et de curiosités. Mais la vogue des tulipes se répand du sud des Pays-Bas vers le nord, et l’engouement devient tel qu’assez rapidement des voleurs s’introduisent dans le Jardin botanique de Leyde pour dérober des bulbes.
Au début du XVIIe siècle les premiers bulbes font leur apparition sur le marché. Des bourgeois fortunés plantent des jardins privés à l’arrière de leur maison, notamment dans ce qui est aujourd’hui le centre historique de la ville d’Amsterdam, le long de canaux comme le Keizersgracht ou le Herengracht. L’époque se passionne pour la création d’hybrides et de nouvelles variétés, créant une demande pour les livres illustrés de gravures, livres destinés aux amateurs et aux professionnels de l’horticulture et non plus aux botanistes. Le Néerlandais Emanuel Sweerts, pionnier de la vente d’oignons de tulipe sur la foire annuelle de Francfort puis d’Amsterdam, publie un des premiers catalogues ouvertement commerciaux, le Florilegium, imprimé en 1612 après Le Jardin du Roy Très Chrètien Henry IV, de Pierre Vallet, paru en 1608. Sweerts cite de nombreuses variétés de tulipes, avec des illustrations de tulipes « cassées », marbrées et flammées, ainsi que de plantes rares et exotiques.
La fleur devenant bientôt un article de luxe convoité et un signe de richesse, de nombreuses variétés voient le jour. Ces bulbes rares et précieux produisent des fleurs aux pétales marbrés de couleurs vives, dues, on le sait aujourd’hui, à la présence d’un potyvirus, sorte de virus de la mosaïque de la tulipe
De plus en plus, les tulipes « cassées », c’est-à-dire infectées par un phytovirus, dominent le bouquet et triomphent progressivement des roses, des lys et des ancolies. Parallèlement sont publiés des catalogues de fleurs.
Le commerce des plantes se développa dans toute l'Europe, et les marchands publièrent des catalogues de vente, comme le firent les fils de Pierre Morin, et Jean-Baptiste Dru. Pierre Morin père possédait un jardin à Paris, qui se trouvait rue de Thorigny (dans le Marais) et fit commerce des plantes qu’il cultivait. Ses fils Pierre l’aîné, René et Pierre le jeune prirent sa suite. René s’installa dans une zone alors peu urbanisée, le faubourg Saint-Germain, dans la propriété vraisemblablement reprise plus tard par son frère Pierre le jeune. Il publia son catalogue.
Le cours des bulbes rares continue à s’élever tout au long de l’année 1636. En novembre, le prix des bulbes ordinaires non infectés par le potyvirus se met également à monter. Les Néerlandais qualifient la spéculation sur les contrats à terme de Windhandel, littéralement « commerce du vent », parce que les transactions ne portent pas sur des bulbes réels. Mais en février 1637, le prix des contrats à terme de bulbes de tulipe s’effondre brutalement, mettant fin au commerce du vent. La chute des cours est si subite qu’aucun des contrats ne peut être honoré. Le foyer de ces échanges se trouvant à Haarlem, dans une ville ravagée par une épidémie de peste bubonique, il est possible que le contexte ait contribué à développer un état d’esprit enclin au fatalisme et à la prise de risques.
L’envol des prix au moment de la crise de 1636-37, il serait dû à un autre facteur. En effet, comme la hausse des prix s’est emballée après la mise en terre des bulbes de l’année, les horticulteurs néerlandais n’ont pas eu le temps d’augmenter la production en réponse à l’accroissement de la demande. L’offre était inférieure à la demande, d’où l’inflation brutale des prix.
Mais me direz vous pourquoi ces champs de tulipes fleuries.
Ce sont des fermes a bulbes.
C'est un spectacle de toute beauté qui se joue à chaque printemps. Les Pays-Bas se couvrent de fleurs aux couleurs les plus éclatantes les unes que les autres. Les touristes du monde entier affluent, pour immortaliser ce moment.
Mais derrière la carte postale, se cache un business très lucratif. Joost Wesselman est un des plus gros producteurs de tulipes des Pays-Bas. Il en vend 125 millions par an, pour un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros.
Et en ce moment dans les champs, ses équipes s'affairent à chasser les mauvaises fleurs. Les tulipes sont magnifiques, mais aucune d'entre elles ne se retrouvera chez un fleuriste. Il serait impossible d'écouler la production en quelques jours.
Ce qui intéresse les producteurs, ce sont les bulbes, qui permettront de faire pousser encore plus de fleurs. "Après trois semaines, on coupe toutes les têtes, comme ça l'énergie ira dans les bulbes, et les bulbes deviendront gros, et oui c'est juste beau pendant trois semaines et après on coupe tout ", explique Joost Wesselman, PDG de Wesselman Flowers. 90% des tulipes vendues dans les magasins ne sont pas produites dans les champs, mais en intérieur, dans de gigantesques serres.
Les bulbes sont conservés au frais, puis répartis un à un dans des bacs. Ensuite, tout est automatisé. Avec environ 3 milliards de tulipes vendues chaque année, les Pays-Bas restent de loin le plus grand producteur au monde, et près de neuf tulipes sont dix sont ensuite expédiées à l'étranger.
Voila, ces tulipes vont avoir la tête tranchées, afin que le bulbes grossissent et plus tard viennent embellir nos jardins.
Mon prochain article sera la visite du Parc du KEUKENOF.
Vous trouverez sur FaceBook une vidéo que m'a faite RD.
A bientot.
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Par Mouneluna77 le 22 Avril 2024 à 12:22
Nous avions quitté Bruxelles sous le soleil à 7 h 30. Pour changer un peu, il pleuvait. Arrivée à Rotterdam vers 10 heures. Nous prenons le bateau afin de visiter le port en suivant le Rhin et la Meuse qui se jette dans la Mer du nord. Comme nous le savons tous la Hollande (Pays creux) n'est pas un pays mais une province des Pays Bas, appelé Nederland.
Deuxième ville des Pays-Bas en nombre d'habitants après la capitale Amsterdam et devant le chef-lieu de la Hollande-Méridionale La Haye, Rotterdam représente le cœur industriel du pays. Sa position géographique, à l'embouchure du Rhin et de la Meuse, à proximité de la mer du Nord, lui assure une place commerciale stratégique dans les échanges européens, notamment avec l'Allemagne. Huitième port mondial en 2014 et premier port européen, ses infrastructures portuaires s'étendent sur près de 42 kilomètres. La capacité et la modernité de celles-ci lui garantissent un quasi-monopole sur les arrivées d'hydrocarbures, étant le seul port européen, avec Le Havre, capable d'accueillir des supertankers transportant jusqu'à 400 000 tonnes de pétrole. Le port est aussi un pôle important pour les matières premières et les conteneurs.
Frontaliers de la Belgique au sud et de l'Allemagne à l'est, les Pays-Bas possèdent également une frontière avec la France sur l'île de Saint-Martin (Caraïbes). Historiquement, nous y retrouvons les ducs de Bourgogne, Charles Quint, .........et les Huguenots venus se réfugier par milliers après la révocation de l’Édit de Nantes.
Un quart du territoire néerlandais européen se situe sous le niveau de la mer et atteint même plus de 6,76 mètres en négatif, record en Europe. Or, d'après les scientifiques, les terres de très basse altitude (en dessous de 10 mètres) pourraient être très vite affectées par la montée des océans. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat) considère par ailleurs le delta du Rhin comme l'un des plus vulnérables du monde.
A gauche, l'immeuble De Rotterdam, conçu par l'architecte Rem Koolhaas et terminé en 2013, est l'immeuble le plus grand du pays en superficie, avec une surface totale intérieure de 160 000 m2
En mai 1940, l'Allemagne envahit les Pays-Bas malgré son statut de pays neutre. L'armée néerlandaise est impuissante face aux forces nazies. Les forces de la marine résistent pendant quatre jours, tentant d'empêcher l'entrée de l'armée allemande lors de la bataille des ponts de la Meuse, qui sévit à Rotterdam sur les deux ponts, ferroviaire et routier, Willemsbrug. Rotterdam, comme le reste du pays, est occupée pendant cinq années. Les autorités municipales et nationales doivent organiser la reconstruction de la ville et prennent dès lors la décision d'exproprier les zones sinistrées, dont les habitants doivent se réfugier dans les banlieues ou d'autres villes proches. Durant l'occupation allemande, de nombreux Néerlandais, ainsi que les réfugiés d'autres pays européens, notamment allemands, installés aux Pays-Bas dès les années 1930, pour fuir le nazisme, sont persécutés, puis déportés dans des camps de concentration, la plupart d'entre eux en raison de leurs origines juives.
Le pont Érasme est un pont à haubans, il relie la rive nord et la rive sud de la nouvelle Meuse. Ce pont est ainsi nommé en l'honneur du philosophe humaniste Érasme, originaire de Rotterdam. Il a été dessiné par Ben van Berkel et Caroline Bos, et achevé en 1996. Le pont de 802 m de long a un pylône asymétrique de 139 m de haut. La forme du pylône évoquant le cou d'un cygne lui vaut le surnom de De Zwaan. Le pont est composé d'une partie fixe et d'une partie mobile. La travée sud comporte un tablier à bascule de 89 m de long pour les bateaux trop importants pour passer sous le pont. Ce pont à bascule est l'un des plus grands d'Europe.
Le 6 septembre 1996, le pont a été inauguré par la reine Beatrix. Il aura coûté 165 millions de florins (environ 75 millions d'euros). Peu après son ouverture au trafic en octobre 1996, on s'aperçut que le pont avait de la gîte sous certaines conditions de vent. Pour réduire ces ondulations, de gros amortisseurs furent ajoutés.
Un immeuble parmi tant d'autres
Rotterdam a été presque totalement détruite durant le seconde guerre mondiale
À l'automne 1944, les infrastructures et les équipements portuaires sont bombardés par les avions allemands : les quais sont anéantis sur 7 km et plus de 120 grues ainsi que l'ensemble des pétroliers sont détruits. Les 10 et 11 novembre 1944 a lieu ce qui est appelé la « Razzia de Rotterdam » : environ 52 000 hommes, entre 17 et 40 ans, sont arrêtés par les occupants qui les parquent dans un premier temps dans le stade de Feyenoord avant de les déporter à l'est des Pays-Bas et en Allemagne pour travailler ; environ 400 personnes perdent la vie à la suite de cet événement. La commune est marquée par une grande famine au cours de l'hiver 1944, conséquence du blocus exercé par les Allemands à partir de septembre. Rotterdam, comme l'ensemble des Pays-Bas, est libéré par les forces alliées en mai 1945.
De gauche à droite : pont Érasme 1996, les tours Maastoren et immeuble De Rotterdam. Le bateau nous attend afin de visiter la plupart des darses du port. Les Maastoren sont les bâtiments les plus élevés des Pays-Bas. La tour New Orleans est le bâtiment résidentiel le plus haut du pays. La tour Montevideo fut la plus haute du pays lors de sa construction. Située sur Kop de Zuid, à proximité de l'hôtel New York, elle mesure 139,50 m. Elle détient maintenant la troisième place des tours les plus hautes
Croisière sur la Meuse, mais le temps n'est pas au mieux, et mes photos en pâtissent
on n'a pas pris ce bus !!! son tirant d'eau était trop bas .
Des ponts, des ponts, des ponts
Le 3 juillet 2010, le pont est sur l'itinéraire du prologue du Tour de France 2010. Le jour suivant, le 4 juillet, le départ y fut lancé. Le premier ministre néerlandais de l'époque Jan Peter Balkenende, le bourgmestre de Rotterdam Ahmed Aboutaleb et le directeur du Tour Christian Prudhomme ont coupé le ruban de l'inauguration.
La croisière s'amuse.....les bateaux sont a l'échelle des immeubles. je préfère mon bus.
Les plans de la municipalité prévoient la construction de futurs gratte-ciel encore plus hauts, en particulier les tours De Zalmhaven, à proximité du pont Érasme, prévues pour mesurer 215 m.
Avec la Poste, voici un des rares bâtiments qui n'a pas été détruit en 44.
L'Euromast est une tour de Rotterdam, située dans le quartier Scheepvaart, lui-même situé dans l'arrondissement de Rotterdam-Centre. Avec 185 mètres, elle est la plus haute tour des Pays-Bas ouverte au public. La tour est construite en 1958 et 1960 par l'architecte Hugh A. Maaskant et le constructeur JP of Eesteren. Elle est ouverte pour l'exposition internationale d'horticulture Floriade. Bâtie dans le principal parc de la ville, Het Park, elle devient un des symboles du profil de la ville en plein reconstruction et en pleine expansion.
Encore un grand bâtiment nouvellement construit. En dessous le yacht du propriétaire (je rigole)
Ce ne sont pas des HLM mais des immeubles cossus, il faut bien loger tout ce monde.
Plan des darses que nous avons emprunter, mais nous ne sommes pas allé jusqu'à la mer
J'ai fait beaucoup de photos mais elles ne sont vraiment pas présentable. Mais j'ai appris énormément sur l'histoire ce pays de Shadoks ........ Nous avions une guide trés érudite qui nous a parlé du travail des hommes depuis plus de 1000 ans. Ils ont pompé, pompé et construit des digues afin de préserver leur terre.
Ce pont Erasme fut pour moi la cerise sur le gâteau.
A suivre ..... le Keukenhof.
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Par Mouneluna77 le 20 Avril 2024 à 17:43
Me voilà revenu d'un périple de 5 jours au pays des polders et des moulins.
L'eau n'a pas manquée, il a plu énormément. Départ le dimanche 14 avril à 3 heures du matin, afin de rejoindre le Super Bus à Chauffailles (71) Bus qui ramassait au fur et à mesure les participants à Belleville en Beaujolais (69) puis à Macon (71). Nous étions 48 participants + la Guide et le Chauffeur. Arrêt repas à Reims
Nous traversons notre beau pays en longeant des plantations de colza.
Ce n'est pas mon objectif qui est sale mais le parebrise du bus.
Bruxelles - Nous traversons la ville, sans arrêts, je prends des photos depuis le bus
Arcades et Musées royaux du Cinquantenaire
Nous étions dimanche et les jardins bruxellois m'ont l'air très accueillant
arrivée dans le quartier de l'Europe toujours en travaux
Le bâtiment Berlaymont (ou Berlaymont tout court) est le siège de la Commission européenne, à Bruxelles, au confluent de la rue de la Loi et du boulevard Charlemagne. Il abrite les bureaux du président de la Commission européenne et des vingt-sept commissaires. Le Berlaymont occupe la propriété du couvent des Dames de Berlaymont, un ancien pensionnat pour jeunes filles fondé par Marguerite de Lalaing et dirigé par les chanoinesses de Saint-Augustin. Celui-ci avait été fondé en 1625 dans l'hôtel de la fondatrice, rue de Berlaymont, près de la cathédrale des Saints Michel et Gudule et avait déménagé près du palais de justice de Bruxelles avant d'occuper, à partir de 1864, de nouveaux bâtiments à l'extrémité de la rue de la Loi.
Celui-ci a été conçu par l'architecte Lucien De Vestel mais son projet sera mis en œuvre par les architectes Jean Gilson et André et Jean Polak. Lucien De Vestel dessina un plan d'ensemble en croix avec quatre ailes inégales rattachées à un noyau central. À partir de celui-ci des tirants d'acier fixés à une structure métallique débordant du noyau central— supportent les étages constitués de poutres préflex. C'est une innovation technique grâce à laquelle les ailes ne reposent pas à terre, mais sont suspendues. C'est la technique des ponts suspendus appliquée à un bâtiment.
Le bâtiment, avec une surface de plus de 240 000 m2 était destiné, dès le départ, à accueillir jusqu'à 3 000 fonctionnaires en mettant à leur disposition des bureaux, salles de réunions, cafeterias, un restaurant, des installations sanitaires et un studio de télévision.En 1991, le bâtiment est évacué par les fonctionnaires européens pour permettre son désamiantage et par la même occasion, organiser sa rénovation. Ces travaux coûtent très cher à l'État belge et font couler beaucoup d'encre. Après de multiples reports, ils sont achevés en 2004, à temps pour permettre l'installation de la nouvelle Commission. Le bâtiment a été vendu à la Commission et inauguré le 21 octobre 2004 par Romano Prodi alors Président en fonction, Guy Verhofstadt premier ministre belge, Neil Kinnock et Didier Reynders.
Progressivement, les services attachés au Président ont réintégré les bureaux du Berlaymont. Mais c'est le 22 novembre 2004, date de prise en fonction de la Commission Barroso, que le bâtiment a été complètement occupé par tous les cabinets.Première nuit à Bruxelles dans le Quartier de l'EUROPE. L’hôtel Berlaymont est l'un de meilleur.
Certains aprés le repas ont pris le métro pour se rendre sur la Grand'place, mais nous étions RD et moi trop fatigués. Et puis nous avons le projet d'aller passer deux semaines prés de Dunkerque en juin. Nous irons à ce moment là.
Quelques maisons typiquement bruxelloises coincées entre de grands immeubles.
La brique du nord toujours aussi présente, j'aime beaucoup.
Le lendemain matin vers 7 heures nous repartons et entrons dans les Pays Bas.
Programme : Roterdam et Le Keukenhof
a Suivre......
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Par Mouneluna77 le 9 Avril 2024 à 11:11
Hello chers Aminautes !!
Nous partons quelques jours afin de voir si l'herbe est plus verte ailleurs.......
j'espère bien vous rapporter beaucoup de photos.
J'ai prévu beaucoup de couches de vêtements, hier nous avions 23°aujourd'hui le thermomètre ne devrait pas dépasser 12° et ne plus nous montons plein nord.
Avec la mer du nord....................
Nous visiterons tous ce qui n'a pas été possible de faire en 2023 à cause d'une vilaine bronchite, mais cette fois ce sera en voyage organisé.
Bonne continuation a tous. Je n'emmène pas de PC et comme je ne surfe pas sur mon phone, je n'aurai pas de vos nouvelles
Prenez soin de vous.
Je vous embrasse.
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Par Mouneluna77 le 5 Avril 2024 à 15:04
Lors de notre voyage en Bourgogne nous avons découvert cette belle ville. Située à l'ouest de la Côte-d'Or, au cœur de la Bourgogne, émergeant d'une boucle de l'Armançon, Semur-en-Auxois est dressée sur un plateau de granit rose. La ville se situe dans la plus vaste des quatre vallées formant le pays d'Auxois (région), au carrefour des contreforts du Morvan, des plaines du Châtillonnais et des abords de l'Autunois.
Au Haut Moyen Âge, le noyau d'habitats primitifs est groupé autour du méandre de l'Armançon. Au XIe siècle, Semur devient le chef-lieu du comté d'Auxois intégré au duché de Bourgogne.
Au fil des siècles, Semur se développe. En 1276 elle devient commune et bénéficie de l'octroi d'une charte communale octroyée par le duc de Bourgogne Robert II au moment où se crée le bailliage d'Auxois. Ce dernier, l'un des six que comptait le duché de Bourgogne, s'étendait de Nuits (Nord) à Sainte-Sabine (Sud) et d'Avallon (Ouest) à Flavigny-sur-Ozerain (Est).
La ville prend toute son ampleur au milieu du XIVe siècle, au moment de la guerre de Cent Ans, quand le duc Philippe le Hardi décide de renforcer les défenses naturelles du site par une enceinte flanquée de tours et une place forte dite le Donjon placée entre le quartier du Château et le bourg qui s'est développé autour du prieuré Notre-Dame
Rue Buffon - Porte Guillier.
Place forte de l'Auxois, Semur est fidèle aux ducs de Bourgogne, au point de s'opposer à l'autorité royale. Une position qu'elle paie au prix fort quand, en 1478, les troupes françaises de Louis XI investissent la ville et l'occupent.
Maison à pan de bois, rue Buffon.
Semur-en-Auxois est cartographiée dans la version française de La Cosmographie Universelle de tout le monde, imprimée en 1575 à Paris par Nicolas Chesneau et Michel Sonnius. Le plan de la ville est accompagnée d'un texte de François de Bellefores
Durant les Guerres de Religion, Semur-en-Auxois reste fidèle au roi. Jusqu'en mars 1589, la ville est aux mains des ligueurs. A cette date, les royalistes, menés par Guillaume de Saulx, fils du maréchal de Tavannes, mettent le siège devant la ville.
Le maire Blanot, chargé de la défense de la ville, se rend rapidement aux armées royalistes. Quant à la garnison du donjon, commandée par le capitaine Laplume, elle cède le lendemain. Henri IV, dans une ordonnance de 1602, décide le démantèlement des fortifications.
En 1790, elle devient chef-lieu du district de Semur puis de l'arrondissement de Semur en 1800. Elle le reste jusqu'en 1926, où la sous-préfecture est transférée à Montbard. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune porte le nom abrégé de « Semur ».
Au XIXe siècle, comme de nombreux édifices en France et surtout en Bourgogne, Semur-en-Auxois bénéficie des travaux de rénovation entrepris par Eugène Viollet-le-Duc. Entre 1843 et 1855, ces restaurations concernent la collégiale Notre-Dame (1843-1855) et les remparts (1843-1850)21.
Visages sculptés sur les murs
Labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, Semur-en-Auxois conserve plusieurs édifices témoignant de son passé :
Beaucoup d'escaliers a monter ou descendre afin de visiter la vieille ville.
Le donjon au-dessus de l'Armançon.
le vieux pont Pinard sur l'Armançon
De gauche à droite la tour de l'Orle-d'Or, la tour de la Prison, la tour de la Gehenne et la tour Margot.
le toit de cette tour a été étêtè ce qui lui donne une curieuse allure.
La collégiale Notre-Dame
Bâtie à partir de 1225, mais complétée à plusieurs occasions (dont une restauration par Viollet-le-Duc au XIXe siècle), la collégiale est aujourd'hui un des joyaux du gothique flamboyant en Bourgogne.
Cette visite fait partie de notre voyage en Bourgogne de novembre 2022.
a bientôt.....
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Par Mouneluna77 le 1 Avril 2024 à 11:23
Lors de l'une de nos sorties découvertes, nous sommes passés au Creusot dans la Saône et Loire en région Bourgogne-Franche-Comté .
La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, puis de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.
le château de la Verrerie avec les fours de l'ancienne cristallerie.
La « manufacture de cristaux de la Reine», jusqu'alors située dans le parc de Saint-Cloud à Sèvres (à ne pas confondre avec la manufacture de porcelaine) est transférée par un acte royal du 10 novembre 1786 au Creusot, afin de réduire le coût de la fusion du verre grâce à la proximité immédiate du charbon de terre. L'activité opérationnelle débute en 1787, avant d'être stoppée en 1792 par la Révolution Française
Ayant repris en 1806, elle progresse rapidement sous la direction du père Chapet, un ancien précepteur oratorien des enfants de Louis XVI, qui avait refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, et le talent de Benjamin Ladouèpe-Dufougerias, le « lustrier » de l’Empereur. Elle prend le titre envié de « Manufacture impériale et royale ».
Des désaccords au sein de la famille Chagot précipitent son déclin et elle est vendue en 1832 à la cristallerie de Baccarat et de Saint-Louis qui la ferme aussitôt. Ainsi, pendant une quarantaine d'années, c'est au Creusot que se poursuivit l'évolution de la technologie verrière française.
Le bâtiment inutilisé est vendu, en 1837, aux frères Adolphe et Eugène Schneider qui entreprennent des transformations en 1847 pour en faire l'une des résidences de la famille Schneider durant plus d'un siècle.
En 1969, Dominique Schneidre, dernière héritière de la famille Schneider, vend le château, les annexes et son parc à la ville du Creusot qui y installe, à partir de 1971, le Musée de l'Homme et de l'Industrie, l’Écomusée et le siège de la Communauté urbaine Creusot Montceau, puis en 1988 l’Académie François Bourdon.
Le théâtre à l'italienne est installé dans un ancien four
L’histoire du Creusot, souvent qualifiée de « ville-usine », est étroitement liée à son développement industriel. À ce titre la ville abrite un écomusée et l'Académie François-Bourdon, centre d'archives industrielles, permettant de découvrir son patrimoine industriel et retraçant l'histoire industrielle des Schneider.Après la défaite de 1870, Thiers incite Eugène I à s'orienter vers la fabrication d'armement en acier. C'est Henri, son fils, qui mettra en œuvre cette nouvelle orientation, par la création de nouveaux ateliers d'artillerie. Ces fabrications (canons, blindages) dont la qualité sera mondialement reconnue, assurent au Creusot une activité importante. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par l'utilisation d'outils modernes comme son marteau-pilon de 100 tonnes qui permet de forger avec une grande précision des pièces de grandes dimensions. Ainsi les aciers du Creusot se montrent souvent à leur avantage lors des concours (Expositions universelles) par rapport à leurs concurrents
Le marteau-pilon du Creusot est un marteau-pilon doté d'un marteau de 100 tonnes, construit en 1875 et mis en service en 1877 par Schneider et Cie au Creusot. Il a été le plus puissant du monde jusqu'en 1891, lorsque celui de la Bethlehem Steel aux États-Unis, construit sous licence et d'une conception presque identique, le détrône avec un marteau de 125 tonnes.
Le premier coup de pilon est donné le 23 septembre 1877. Lorsqu'il était en action, on entendait le choc sur la pièce à 10 km à la ronde. Il est alors le plus puissant du monde et symbolise longtemps la suprématie de l'industrie creusotine. Attention de ne pas y mettre les doigts !!
Ce marteau-pilon a été conservé et est devenu un symbole de la ville du Creusot, où il est exposé à l'entrée sud de la ville. Il reste de nos jours un des derniers marteau-pilon existants, et est classé depuis 1981 Historic Mechanical Engineering Landmark par l’American Society of Mechanical Engineers.
Cela nous change un peu des châteaux médiévaux dont je vous parle souvent. Un petit détail me concernant : dans mon enfance,(années 50) il n'y avais pas de télévision ni d'internet, il n'y avait que la radio et c'était déjà formidable, on écoutait les infos et à la fin on nous donnait les cotations de la Bourse. Un nom revenait toujours "Schneider" et les actions grimpaient..... il m'a fallu 70 ans pour aller voir a quoi correspondait ces "Schneider" qui sont devenu "Schneidre" plus tard, je n'ai jamais su pourquoi.
Les fêtes de Pâques se terminent. Dans deux semaines nous partons vers le nord..... je ne sais pas quoi mettre dans ma valise Imper ou tee-shirt ?????
a bientôt.
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Par Mouneluna77 le 25 Mars 2024 à 16:01
Un matin
un soir
Automne
Hiver
le Rhin ..... frontière.
Il attend septembre
C'est l'été
La Loire à Sully.
Le printemps à Malo les bains
etc............................
A bientôt
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Par Mouneluna77 le 21 Mars 2024 à 10:53
En villégiature dans l'Ain, je découvre à Chazey sur Ain, un château médiéval, qui me parait de loin d'être une copie comme il en existe partout. Mais non, aprés renseignements et à notre seconde visite, c'est bien un château qui fut médiéval en son temps.
Le château de Chazey-sur-Ain est un ancien château fort, fondé au XIIe siècle par les sires de Coligny, remanié au XVe siècle et restauré au XIXe siècle, centre de la seigneurie de Chazey, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Chazey-sur-Ain, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
la seconde fois, j'avais pris mon APN Lulu. Ce village se situe, non loin de Meximieux et de Pérouges
Facade sud
La seigneurie de Chazey, qui était en toute justice est à l'origine la possession des sires de Coligny. Au début du XIIIe siècle, Béatrix de Coligny la porte en dot à Albert III de la Tour du Pin qui la laisse à son fils Humbert, dauphin de Viennois. Elle est donnée en 1349 par Humbert II, dernier dauphin de Viennois, au roi Philippe VI de Valois.
À la suite du traité de Paris du 5 janvier 1355, le roi Jean et le dauphin, son fils, la cède, par voie d'échange, au comte Amédée VI de Savoie. Ce dernier l'inféode à Jean, seigneur de Crangeac , chevalier.
Facase est
Lui succédèrent d'abord Antoine, son fils aîné, puis Pierre, son deuxième fils. À sa mort, en 1439, sans descendant, sa femme Jeanne de Varax retient la seigneurie pour ses reprises dotales. Elle la laissera à son neveu Georges de Varax qui en reçoit l'inféodation en 1441.
Ce dernier la remet le 24 janvier 14623, à Philippe II de Savoie, comte de Bâgé, qui la donne à sa fille Philiberte de Savoie, femme de Julien de Médicis, duc de Nemours. Sans descendance Philiberte institue comme héritier son frère Charles, duc de Savoie né le 10 octobre 1486 dans ce château, alors nommé « château de Chazey-en-Bugey ».
Les ducs de Savoie conservèrent la seigneurie unie à leur domaine, jusqu'à Emmanuel-Philibert, qui en 1571 la remet à Jacques de Savoie, duc de Nemours. Ce dernier la vend avec clause de réméré, le 7 août 1580, à Bénigne Pastey, trésorier et Receveur général des finances,
Puis le 30 juin 16153, à Renaud de Cremeaux, seigneur de la Grange, de Saint-Urbain et de Charnay, maître de camp d'infanterie et dont les descendants la gardèrent jusqu’à la convocation des États généraux.
La cour intérieure, j'ai pu la photographier en passant l'Apn entre la grille
Le château réédifié sur les débris de l’antique résidence est restauré au XIXe siècle.
Facade Nord
Nous voyons bien ici la partie la plus ancienne construite en pierre "Tête de Chat"
Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 février 1987. Il est actuellement le siège administratif de la "communauté de communes de la plaine de l'Ain".
On fait quelquefois des découvertes intéressantes, l'important est d'avoir toujours mon APN avec moi.
A bientot....
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Par Mouneluna77 le 17 Mars 2024 à 10:26
Nous sommes en 2009. Robert pouvait encore marcher, mais pas longtemps. Je nous avais prévu des vacances dans le Cantal, un chouette hôtel à Vic sur Cère. Pendant sa sieste j'en profitais pour visiter les alentours. Je me souviens d'une balade dans les gorges de la Cère.
Les gorges de la Cère sont un site naturel d’une trentaine de kilomètres situé entre les départements de la Corrèze, du Lot et du Cantal. Elles sont formées par la rivière la Cère, qui traverse les Monts du Cantal et la châtaigneraie cantalienne.
Le Pas de Cère : Cet endroit est incontournable dans le Cantal. Les deux sentiers de découverte du Pas de Cère vous amènent dans ces gorges majestueuses, classées Espace Naturel Sensible. Ensuite, le sentier escarpé descend en forêt au milieu d’une végétation luxuriante. Vous pourrez peut-être même apercevoir la loutre, qui est très difficile à observer. Le parcours dure environ 1h30 aller-retour.
Depuis l’aire du Pas de Cère sur la RN122, vous pouvez accéder en 5 minutes au belvédère qui surplombe la cascade de la Roucolle. Une plateforme sécurisée vous permettra d’admirer la hauteur des parois rocheuses qui vous entourent.
Les sentiers se rejoignent au “Pas de Cère”, une petite plage de galets où la rivière se repose au pied des falaises de 30 mètres de haut. Le Pas de Cère est un verrou glaciaire naturel, formé il y a plus de 20 000 ans, et c’est l’un des sites géologiques majeurs du Cantal.
Vous pourrez vous détendre et rêver dans ce petit coin de nature sauvage.
Ces gorges offrent un paysage pittoresque et varié, riche en histoire, en faune et en flore. Elles sont accessibles par une ligne ferroviaire étonnante et par des sentiers de randonnée.
Depuis Vic sur Cère, vous pouvez partir à pied dès l’Office de Tourisme pour rejoindre en 20 minutes le hameau de Salvanhac et l’aire d’accueil, point de départ du sentier
Les 1ers aménagements du Pas de Cère datent de la création de l’usine hydroélectrique, dont on devine les vestiges. Vous y découvrirez aujourd’hui l’histoire de Vic sur Cère au temps des curistes et de l’établissement des bains, de l’électrification, de l’arrivée de la locomotive à vapeur, et de la construction des grands hôtels.
La Cère prend sa source vers 1 370 mètres d'altitude dans le Cantal, au Lioran, dans le massif du Plomb du Cantal. Elle forme l'une des vallées principales des monts du Cantal avant de déboucher dans le petit bassin sédimentaire d'Aurillac.
Elle parcourt ensuite la Châtaigneraie cantalienne jusqu'à Laroquebrou, puis s'encaisse en gorges dans la Xaintrie.
Elle se jette enfin dans la Dordogne en rive gauche, à l'aval de Bretenoux sur la commune de Prudhomat.
J'ai juste rencontré un monsieur qui comme moi prenait plaisir à la promenade, nous étions portant au mois d'aout, l'air était doux, pas de canicule en ce temps là.
J'ai gardé un super souvenir de cette visite, malgré le fait que je l'ai faite seule. je n'ai pas pu la partager.
Je suis rentrée à l'hôtel, j'avais pris beaucoup de photos et j'ai pu en faire profiter à Robert.
le pas de la Cère vu d'en bas.
A bientot .....
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Par Mouneluna77 le 15 Mars 2024 à 09:59
J'ai l'impression que mes vieilles pierres vous gonflent un peu,alors je change de paradigme. Mes photos dates de 2006, mais elles n'ont pas pris une ride.
Nous voici à Oullins (Rhône) dans la ville ou j'ai passé ma jeunesse. Dans le parc de mon collège, tous les deux ans il y avait une exposition d'Iris. J'y étais allée avec mon petit frère, disparu trop tôt.
J'ai toujours planté beaucoup d'iris dans mes jardins successifs... ils m'ont apporté beaucoup de bonheur.
A bientôt.
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Par Mouneluna77 le 12 Mars 2024 à 11:08
Je vous ai souvent parlé des belles églises auvergnates, comme Saint Nectaire, Orcival, Issoire qui sont somptueuse.
Mais il existe dans en Auvergne profonde des églises qui mérite le détour. Nous voici à Saint Dier d'Auvergne situé dans le Puy de Dome. Ce bâtiment est sans doute "oublié des dieux". Madame Dati est arrivée trop tard pour la réhabilitation de ce joyau du XIe siècle.
L'église Saint Didier, remonte au XIe siècle mais l'architecture de la façade et du chevet sont clairement du XIIe siècle. L'église a été mise en état de défense en 1377.
La façade occidentale possède une polychromie très marquée due principalement à son remarquable portail surmonté d'une triple voussure à claveaux rouges et blancs.
Ce portail est encadré de deux paires de colonnes de couleur rouge ou blanche surmontées de chapiteaux blancs sculptés de motifs végétaux et anthropomorphes. La voussure externe est bordée d'une frise en pierre blanche finement ciselée.
l'ancien prieuré qui jouxte l'Eglise
La façade tripartie est segmentée par deux puissants contreforts. La partie centrale est ornée d'un triplet composé d'une baie cintrée ajourée et de deux baies cintrées aveugles dont les archivoltes se rejoignent élégamment.
Les parties latérales de la façade sont ornées de deux fenêtres à colonnettes et claveaux rouges et blanc
elle e est couverte de lauzes, est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil.
En ce qui concerne la restauration ???????? surtout pour le prieuré on reste sans voix, mais nous voyons bien les cheminées du 1er étage
petite colonnette coincée ça et là.
Accés au prieuré
les fenêtres sont bouchées à la ......
Mais que fait Stéphane Berne ?
les vieilles pierres sont comme les vieilles personnes, on les oublie dans un coin.
On nous présente Saint Dier comme un village de caractère
"Saint-Dier d'Auvergne, un équilibre entre verdure et patrimoine !"
le choeur
l'entrée de l’église qui en est également la sortie.
J'ai quitté cet endroit avec tristesse.....
a bientôt
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Par Mouneluna77 le 10 Mars 2024 à 16:56
En faisant le ménage dans mes photos, je viens de retrouver une sortie faite en 2010 dans le quartier des États Unis a Lyon. Depuis 14 ans il y a pu avoir certains changements.
Un peu d'histoire contemporaine, trés importante pour la Lyonnaise que je suis. Même si Lyon est devenue invivable, comme beaucoup de grandes villes européennes.
Le quartier des États-Unis ou cité des États-Unis est situé dans le 8e arrondissement de Lyon. Il correspond à un projet d'urbanisation construit entre 1920 et 1935, conduit sous la direction de l'architecte-urbaniste Tony Garnier. Il est aujourd'hui situé au sein d'un quartier prioritaire réunissant près de 15 000 habitants.
Quelques jours après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917, le conseil municipal de Lyon baptise le nouveau boulevard devant relier La Guillotière à Vénissieux du nom de ce nouvel allié. Le quartier prendra naturellement le nom de son axe principal. Puis, peu de temps après la fin des hostilités, une partie de cette zone devient un bidonville.
C'est dans les années 1930 que le quartier prend en partie son aspect actuel. Au début des années 1920 le maire Édouard Herriot confie à l'architecte urbaniste Tony Garnier la mission d'ériger un quartier d'habitation bon marché. Trois maisons-types sont érigées et habitées en 1925, proposant dans le quartier nord 34 logements et 4 magasins.
Un musée au cœur du quartier "La cité idéale Egyptienne"
Mais pour respecter les impératifs budgétaires l'habitat sera rehaussé et densifié dans le projet définitif. Le 5 janvier 1931, il est arrêté avec 46 autres bâtiments, ajoutant 1586 logements et 60 magasins2. Les blocs d'habitations sont officiellement inaugurés le 25 juin 1934 (au même moment que les Gratte-ciel de Villeurbanne).
les habitants (regroupés en un comité des locataires depuis 1983) sollicitent en 1988 les artistes de la Cité de la Création afin de réaliser des fresques sur l'œuvre de Tony Garnier dans le but de revaloriser leur quartier et de mettre l'art et la culture à portée de tous.
Les murs peints
La cité idéale Indienne
Durant la réhabilitation (de 1986 à 1999, les peintures étant réalisées de 1989 à 1997), les artistes exécutent vingt-cinq peintures murales qui se découpent en 4 parties :
Les murs sont peint d'aprés, douze peintures qui reproduisent des dessins de Tony Garnier de sa « Cité industrielle » Quatre peintures représentant « les Grands Travaux de la Ville de Lyon » et six peintures donnant la vision d'artistes internationaux de la cité idéale, en tenant compte de leurs cultures respectives.la cité idéale du Mexique
L'association Perspective Tony Garnier nait en 1992 puis change de nom en 1998 pour Musée urbain Tony Garnier. Celui-ci organise des visites des murs peints et d'un appartement des années 1930, que le comité des locataires et l'OPAC du Grand Lyon ont intégré au musée.
Cet appartement expose la vie telle qu'elle était au commencement du quartier et à quel point l'architecte était, pour son temps, visionnaire et humaniste.
La cité idéale Ivoirienne
Le musée est créé en 1992 sous une forme associative avec le soutien de mécénat. Il obtient le label « Patrimoine du XXe siècle » en 2003. Le site affiche une fréquentation de 45 000 visiteurs en 2019.
Parmi les Grands Travaux de la ville de Lyon
Le stade de Gerland
pour l'équipe football et pour l'équipe de Rugby de Lyon
Les abattoirs de la Mouche
Ce bâtiment avec sa phénoménale charpente métallique est devenu une salle de spectacle
En février 2021 l'une des fresques, « Les abattoirs de la mouche », est singulièrement vandalisée : les visages de tous les personnages du premier plan étant noircis.
En mai 2022, la presse se fait l'écho d'une non reconduction de subvention de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour l'exercice en cours, et des difficultés que cela engendre pour la Direction de l'établissement.
l'Hopital Edouard Herriot
En juillet 2022, le musée annonce sa fermeture à la fin du mois pour une durée indéterminée, à la suite du départ de l'ensemble de son personnel. Une nouvelle équipe reprend la gérance en octobre 2022.
Tous les anciens lyonnais se sont fait soigner à Édouard Herriot hôpital qui s'appelait Grange Blanche jusqu'en 1935.
Situé à Lyon, au 5 place d'Arsonval, il a été construit de 1913 à 1933, par l'architecte Tony Garnier selon une organisation d'hôpital pavillonnaire. Une grande partie de l'hôpital fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques.
La rénovation de ces fresques est lancée fin 2016, et celle anciennement nommée « Tony Garnier visionnaire » devient « Les Temps de la Cité ». Les 24 autres murs seront totalement rénovés entre 2017 et 2020, un tiers d'entre eux seront repensés à cette occasion.
A bientôt .
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