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Cher(es) Aminautes, me voila revenue dans la blogosphère, presque en pleine forme, mais à mon âge, que demander de plus. Je veux tout d'abord vous souhaiter les meilleurs bonheurs possible, une bonne santé, un peu d'argent, beaucoup d'amour et de tendresse autour de vous.
Je voudrais aussi souhaiter pour notre pauvre terre, la paix ! notre terre se déchire à grande vitesse que ce soit du fait des éléments ou des hommes. Je suis très pessimiste pour elle. l'I.A. va t' elle apporter du bonheur au monde, je n'y crois pas. Dire que l'on est obligé d'apprendre l'Empathie à l'école à nos enfants. Je croyais qu'ils étaient nés avec ........
Je vais reprendre mes histoires de voyages, j'ai un bon stock, l'année 2023 a été prolifique. Nous avons des projets pour 2024, tout dépendra de ma facilité a me déplacer.
le Palais de Sansouci a Potsdam
Le palais de Sanssouci ou Sans-Soucie est l'ancien palais d'été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand). Il est situé à Potsdam, dans le Land du Brandebourg, à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Berlin. Il fut bâti entre 1745 et 1747 par l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff dans un style issu du rococo, que l'on nomme rococo frédéricien. Il est également renommé pour ses fabriques, ses jardins et les autres extravagances du parc de Sanssouci, attenant à l'édifice.
Je vous en propose les extérieurs.
Sanssouci répondait au besoin qu'avait Frédéric II d'une résidence privée où se détendre, loin des solennités de la cour berlinoise. Le « palais », pour cette raison, s'apparente en réalité davantage à une grosse villa, et son véritable équivalent en France est le château de Marly.
Le roi y réunissait ses proches — il y reçut Voltaire — et la conversation se faisait uniquement en français, pour des repas en petit comité, des tabagies, ou des concerts quotidiens privés où le roi se mettait souvent à la flûte.
Le bâtiment de dix pièces s'étend sur un seul niveau, au sommet d'une colline en terrasses et au centre du parc. Les goûts personnels du roi ont eu une telle influence sur la conception et la décoration du palais que l'on parle parfois de « rococo frédéricien ».
Au XIXe siècle, le palais devint la résidence du roi Frédéric-Guillaume IV. Ce dernier engagea l'architecte Ludwig Persius pour agrandir l'édifice, tandis que Ferdinand von Arnim fut chargé d'embellir les environs afin d'offrir un meilleur panorama depuis le palais. Après la Seconde Guerre mondiale, le palais devint une attraction touristique en République démocratique allemande.
Le gouvernement est-allemand, sensible à la valeur historique du site, fit le choix de le garder en l'état et de l'entretenir. À la suite de la réunification allemande, la dernière volonté de Frédéric le Grand put enfin être accomplie : son corps ramené du château de Hohenzollern dans le Jura souabe (le berceau de sa dynastie) fut inhumé « sans splendeur, sans pompe et de nuit… » en ce lieu tant aimé et y trouva une nouvelle tombe.
Il est écrit FREDRICH DER GROSSE, il est enterré a coté de ses chiens.
En bon économiste, il se montre mercantiliste dans la lignée du matérialisme propre aux Lumières. En abolissant les octrois à l'intérieur du territoire, il développe le commerce et l'industrie de son pays qu'il protège par des barrières douanières élevées. Les transports (avec, entre autres, la construction du canal de Bydgoszcz entre l'Oder et la Vistule) sont améliorés. Avec l'aide de colons hollandais, des marais sont drainés pour augmenter la surface agricole et de nouvelles espèces (pomme de terre et navet) introduites. Voici pourquoi les visiteurs mettent des pommes de terre sur sa tombe.
Sanssouci et ses vastes jardins furent inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1990 au sein des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin
au fond, en face les ruines d'un chateau ?????
Le 10 août 1744, Frédéric ordonne que le coteau soit transformé en une vigne terrassée. Trois larges terrasses sont alors créées avec une forme d'arbalète convexe pour maximiser l'apport du soleil (voir plan). Des plants de vignes dont les cépages sont issus du Portugal, d'Italie, de France et du Neuruppin voisin y sont plantées sur treilles alors que des figuiers sont mis en terre dans les 168 niches protégées de parois vitrées pour bénéficier d'un effet de serre.
Cette photo est de MBzt. Je ne suis pas descendu jusqu'en bas. je l'ai bien regretté, mais je n'aurai pas pu remonter.
Prochainement les photos de l'intérieur du style "Rococo Fredericien".
a bientôt !
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Coucou mes aminautes
Je suis en plein travaux pour "Mieux vivre chez soi" j'ai le plombier à la maison et l'électricien ne saurait tarder
Voici quelques photos du château de Chambord
Je vous donne rendez vous dés que tout sera remis en ordre.
Bonnes fêtes de fin d'année.
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Nous, européens de l'ouest, nés durant la guerre, nous avons été marqué par cette histoire de l'Allemagne coupée en 2 et de ce "Check point Charlie" C'est en général ce que l'on connait le plus pour nous parler de cette triste histoire. Le cinéma américain nous l'a souvent montré dans les films d'espionnage. Tout prés il y a le musée du Mur. On en ressort avec encore plus d'émotions, à la découverte de ce qu'ont fait les berlinois pour échapper à cet enfer.
Le Checkpoint Charlie (« point de contrôle C », « Charlie » désignant la lettre C dans l'alphabet phonétique de l'OTAN permettant ainsi la compréhension entre les pays tels que les États-Unis, l'Allemagne, la France et d'autres) est l'un des postes-frontières de Berlin qui, lors de la guerre froide, permettait de franchir le mur qui divisait la capitale allemande entre le secteur Ouest et le secteur Est. Il se situait sur la Friedrichstraße, à la frontière entre les districts de Mitte (en secteur soviétique) et Kreuzberg (en secteur américain).
Les différents « points de contrôle » (checkpoint en anglais) établis entre les zones occidentales et orientales ont reçu les noms de code :
Alpha (point de contrôle A) : sur la frontière interallemande, entre Helmstedt (Basse-Saxe, RFA) et Marienborn (Saxe-Anhalt, RDA) pour la Bundesautobahn ;
Bravo (point de contrôle B) : entre Drewitz (Brandebourg, RDA) et le quartier de Nikolassee (Berlin-Ouest, RFA) ;
Un morceau du mur sur la façade d'un commerce . Beaucoup de morceaux ont voyagé jusqu'aux confins du monde.
le 26 juin 1963, les hommes du pouvoir de la RDA craignaient que leur peuple ne lance des regards de sympathie au Président américain J.F. Kennedy, lorsque celui ci se rendrait à la porte de Brandebourg. Afin d'éviter tout contact visuel tous les passages de la porte de Brandebourg furent boucher de haut en bas par des rideaux. Cet évènement grotesque fut la source d'inspiration du peintre berlinois Karl Opperman pour son tableau "le plus grand rideau du monde " Que l'on peut voir au Musée du Mur.
Une statue de Mstislav Rostropovitch jouant devant le mur le 11 novembre 1989.
Rien n'est plus laid
mais il doit rester debout afin de montrer cette horreur aux générations suivantes
Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, a séparé physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et a constitué le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le rideau de fer.
Je me souviens de la joie immense que j'ai ressentie en 1989 lorsqu'il est tombé
Plus qu'un simple mur, il s'agissait d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut avec un chemin de ronde entourant intégralement le secteur ouest de la ville sur 155 km, et incluant 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel.
le bonheur des retrouvailles
à la place du mur des pieux de métal
Un nombre indéterminé de personnes ont été victimes des tentatives de franchissement du mur. En effet, durant ces vingt-huit années, des gardes-frontières est-allemands et des soldats soviétiques n'hésitaient pas à tirer sur des fugitifs.
Pour les 25 ans de la chute du Mur, trente fragments vierges d'environ un mètre sur 1,20 m, appartenant à un collectionneur privé, sont décorés d'œuvres uniques réalisées pour l'occasion par trente artistes internationaux d'art urbain
En voici quelques uns
Celui la est très connu, c'est le portrait de Gorbatchef
le mur a été filmé, chanté, peint, raconté.........
Il fait partie intégrante de ma vie. J'avais 18 ans en 1961 lorsqu'il a été construit. Mon père était communiste, Je me souviens de toutes les querelles qui nous ont opposées. Il est décédé en 1982, il n'a pas vu le mur tomber.
a Bientôt pour la suite de mes aventures berlinoises
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L’église du Souvenir de l'Empereur Guillaume (en allemand : Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche), plus connue en français comme église du Souvenir, est située au centre de la Breitscheidplatz à l'entrée du Kurfürstendamm, une des plus célèbres avenues de Berlin, la capitale allemande. Cette église protestante construite entre 1891 et 1895 selon un projet de Franz Schwechten rendant hommage au premier empereur allemand, Guillaume Ier
L'église vers 1900. ce qu'il en reste est maintenant nommé "La dent creuse" par les berlinois.
Le clocher a été conservé dans son état consécutif au bombardement de Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale et complété de 1959 à 1961 par un nouveau bâtiment dessiné par Egon Eiermann, comme mémorial des destructions dues au conflit.
ce bâtiment octogonal est la nouvelle église
Après la guerre, le chœur vétuste a été démoli à partir de 1956. En mars 1957, un concours d'architecture a été organisé pour le réaménagement de l'église du Souvenir. De 1959 à 1961, une nouvelle église a été construite selon un projet du gagnant Egon Eiermann, à l'emplacement des ruines de la nef, du transept et du chœur de l’ancien édifice. Initialement, le projet d'Eiermann prévoyait la démolition complète de l'ancienne église mais devant l'opposition de nombreux Berlinois, un compromis a été trouvé et la tour en ruines a été conservée en mémoire de la guerre
Le nouveau clocher à côté de la « dent creuse », vitraux de Gabriel Loire. la première fois que j'ai vu cette tour industrielle, je pensais que c'était un échafaudage ????? c'est le clocher, apparemment il faut le voir la nuit, les vitraux sont allumés
Les vitraux du nouveau bâtiment furent réalisés par Gabriel Loire, maître-verrier établi à Chartres. L'église comporte une croix constituée de clous provenant de l'ancienne cathédrale de Coventry détruite par des bombes nazies en Angleterre. Elle a été consacrée le 25 mai 1962, soit le même jour que la nouvelle cathédrale de Coventry, qui comme la Gedächtniskirche, a été construite à côté des ruines de l’ancien bâtiment, gardées comme rappel des horreurs de la guerre.
comme vous l'avez sans doute vu, ces photos sont prises depuis le car . La première et la troisième photo ne sont pas de moi, mais de Wikipédia.
Encore un bâtiment démoli par la folie des hommes. Berlin est une plaie toujours ouverte pour ne pas oublier la barbarie. Malheureusement la barbarie est toujours présente ailleurs..........
Bonne semaine a vous, merci pour vos gentils messages.
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Cela fait 2 semaines que j'ai pris un peu de repos, j'ai a peine surfer, rien envie de faire, pas envie de bouger, rien envie de dire. Juste de la lecture, et juste un peu d'introspection, et c'était nécessaire.
Depuis ce matin la neige est arrivée sur les Monts du forez.
Depuis mon accident le 22 aout 2023, ma vie a bien changé, tout d'abord j'ai bien mis deux mois avant de me mouvoir sans peur, le kiné a bien fait son boulot. Néanmoins les escaliers restent ma hantise. Et comme la maison ou j'habite a un garage en rez de chaussée, problèmes !!! la machine a laver, le sèche linge et le congélateur coffre sont moins accessible. J'ai la chance d'avoir un gendre formidable qui est venu me faire quelques travaux afin d'installer le congélo au 1er étage. En ce qui concerne le reste je dois demander au propriétaire la permission de faire quelques travaux.
cueillette de champignons, la semaine dernière chez moi.
Durant toutes les années de maladie de Robert, de 2005 à 2018, j'ai eu des aides ménagères qui se sont occupées de Robert lorsque je devais m'absenter. Mais actuellement, c'est bien difficile mais je dois accepter d'avoir moi même besoin d'être aidée !!! et ça moralement ce n'est pas facile !!!
Aprés 20 ans de retraite, je n'en suis pas encore a demander l'APA, mais il existe un système organisé par la CARSAT qui s'appelle, "bien vivre chez soi". J'aurais quelques heures d'aide à domicile par mois afin de faire les travaux difficiles, comme les vitres par exemple. S'il est vrai que j'ai un peu honte a demander de l'aide, ce sera un moyen précieux qui m'évitera quelques accidents. Ces aides ne sont pas prises complètement en charge financièrement, il est bien normal de participer. Et cela est déductible des impôts.
Il est bien difficile de vieillir, tant physiquement que moralement. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai toujours 50 ans dans ma tête....mais mes articulations me disent qu'elles en ont 80.
Mais je ne devrais pas me plaindre, je ne suis pas seule, mes enfants ne sont pas prés, et ils sont trés occupés, mais la colocation est un excellent choix, il suffit de bien choisir la personne et avoir les mêmes passions.
Je reprendrais prochainement mes reportages
A bientôt
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Désolée mes amis, j'ai un petit passage a vide, pas envie de parler, pas envie d'écrire..... Rien envie de faire..... juste rester au lit avec un livre. Es ce ma neuvième dizaine qui commence a se faire sentir. Grosse fatigue !
Chambord.
Je reviens des que je retrouve la lumière.
je vous embrasse fort
Prenez soin de vous !
Moune
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Juillet 2023, nous voici à Berlin capitale de la République Fédéral d'Allemagne. Située dans le Nord-Est du pays, Berlin compte environ 3,8 millions d'habitants, sur 892 km2
Tout d'abord, on trouve beaucoup de ces tuyaux multicolores qui sortent du sol ? La ville étant construite sur une zone marécageuse, des que l'on veut faire une quelconque construction il faut pomper, pomper..... seconde surprise la ville est très abhorrer, il y a des arbres dans toutes les rues, et les rues sont très larges
Nous voici devant l'entrée du zoo, qui se trouve en centre ville. Nous avions rendez vous avec le guide berlinois, nous avons attendu 3/4 d'heures..... le guide nous attendait a une autre porte du Zoo.
Nous voila partis, le car nous a laissé à "Unter den linden" Sous les tilleuls.
La colonne de la Victoire au centre du Tiergarten. Avec ses 210 hectares, ses 3 kilomètres de long sur 1 kilomètre de large, c’est le deuxième espace vert de la ville en superficie, après le champ de Tempelhof, situé à l'emplacement de l'ancien aéroport de Berlin-Tempelhof. Le Tiergarten était à l'origine une réserve de chasse des margraves, et princes-électeurs du Brandebourg.
On trouve dans le parc d'autres monuments célèbres tels que le palais du Reichstag (qui abrite le Bundestag), au nord-est. Rénové entre 1995 et 1999 par l'architecte Norman Foster, dans lequel siège le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand (la diète).
le château de Bellevue (résidence officielle du président de la République fédérale d'Allemagne), au nord-ouest.
Vous avez tous entendu parler de l'incendie du Reichtag. Dans la nuit du 27 au 28 février 1933, le bâtiment est incendié. La culpabilité du jeune conseilliste néerlandais du nom de Marinus van der Lubbe ne sera jamais prouvée. Les nazis présentent l'événement comme un « complot communiste » et lancent une campagne de terreur et de répression des partis politiques qui leur sont opposés, à commencer par les membres du parti communiste d'Allemagne.
Mémorial aux juifs déportés
Mémorial le long de l'Unter den linden
La porte de Brandebourg, qui se situe à l'entrée de l'ancien Berlin, est un symbole de la ville, mais fut pendant presque trois décennies le symbole de la division de la ville : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.
En 1793, elle est couronnée du quadrige de Johann Gottfried Schadow (1764-1850) figurant la déesse de la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Cette statue a été réalisée en cuivre. En 1806, elle est emportée par Napoléon Bonaparte qui veut l'installer à Paris. Après la chute du Premier Empire, le quadrige retourne à Berlin, où il est restauré et agrémenté d'un nouveau symbole de pouvoir (l'aigle prussien). Le quadrige a retrouvé, après bien des débats, son aigle et sa croix de fer, attributs guerriers dessinés par Karl Friedrich Schinkel à la demande du roi Frédéric-Guillaume III.
La porte de Brandebourg coté Allemagne de l'Ouest avant 1981
Le Sénat
Diorama montrant la porte de Brandebourg aprés l'armistice de 1945
Le mémorial aux Juifs assassinés d'Europe, inauguré en mai 2005.
l'hotel Adlon parmi les 12 plus beaux hotels du monde
On flâne au bord de la Sprée.
Prés de l'Eglise du souvenir dont je vous parlerai prochainement se trouve cette sculpture. Elle se nomme Berlin. Il y a beaucoup de grandes sculpture a Berlin.
La nouvelle synagogue de la rue Oranienburger, située au centre de Berlin, n'est pas, malgré son nom, un monument moderne. C'est un bâtiment ayant une signification émotive importante pour la population juive de Berlin, et un monument public remarquable de la deuxième moitié du XIXe siècle. En raison des craintes de vandalisme antisémite et de terrorisme, elle fait l'objet d'une surveillance permanente.
A Suivre ......
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Bâtie par Francois Mansart entre 1635 et 1638 pour le Duc Gaston d'Orléans. Frère du Roi Louis XIII, date à laquelle le manque de subsides contraint à l’arrêt des travaux. Elle est de style classique. Cette aile occupe le fond de la cour, face à l’aile Louis XII, et remplace la « perche aux Bretons », le pavillon de Marie de Médicis et le logis de Charles IX. L’avant-corps central comporte trois travées où l’on peut distinguer la superposition des ordres dorique, ionique et corinthien. Le fronton central est notamment décoré de deux sculptures représentant à gauche Minerve et à droite Mars.
Ce chateau n'est pas visitable. François Mansart y a construit une cage d’escalier d’honneur surmontée d’une double-coupole emboîtée, ornée de sculptures allégoriques attribuées à Simon Guillain et Michel Anguier, qui sera l’une des nouveautés apportées par l’édifice, tout comme la charpente à comble brisé, qui fera école durant les XVIIe et XVIIIe siècles.
Lorsque que l'on a visité le château précédent, moi qui met mon nez dans les endroits ou il ne faut pas. J'ai découvert un mur cassé.
Mais si l'on regarde la photo suivante, on voit que l'aile François 1er a été démolie afin de construite l'aile de Gaston d'Orléans ! Quel malotru ce Gaston !!
L’aile abrite une salle d’histoire du château et des salles destinées à des expositions temporaires et à des congrès. Elle a aussi abrité entre 1903 et 1914 le muséum d’Histoire naturelle de Blois avant qu’il ne soit déplacé dans l’ancien palais de l’Évêché où il sera inauguré en 1922. De retour au château après les bombardements de la deuxième guerre mondiale, il restera dans les combles de l’aile Gaston d’Orléans jusqu’en 1984, date à laquelle les collections restaurées sont transférées aux Jacobins où le musée rouvre ses portes.
Jardins de la terrasse du Foix
Au pied de l'aile Francois 1er se trouvaient les jardins.
Au nord est du château se trouve la jardin de Catherine de Médicis.
Voici donc les 4 châteaux de Blois, ils valent bien le détour, Je suis persuadée que je n'ai pas tout vu, il y avait énormément de monde, pas facile de photographier l'intérieur sans personne. J'ai découvert la "bétise humaine" dans toute sa splendeur, une fausse lady gaga qui voulait se faire photographier assise sur le lit de Catherine !!!! Mais quelle monstruosité !!!! Je sais je suis carrément sectaire lorsqu'il s'agit de notre histoire de France.
Dans la salle des Etats, il était permis de se prendre pour la reine ou le roi et de se faire photographier assise sur le trône. Les rois d'antan avaient de grandes jambes car, assise nos jambes ne portaient pas sur le sol.
Nous avons quitté Blois avec regrets, et nous sommes partis direction le Château de Chambord prévu pour le lendemain.
Finalement je pense que nous allons retourner en Allemagne..... Je ne veux pas vous lasser trop, les châteaux c'est bien beau, mais, ...... Allons donc voir ailleurs ce qui s'est passé a Berlin. Là c'est notre histoire contemporaine .
a Bientôt !
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Nous voici maintenant dans les appartements royaux. Les lits ne sont pas très longs en ce temps la on dormait assis, car on avait peur de mourir si l'on se couchait complètement.
Chambre de la Reine Catherine de Médicis
Selon la tradition, c’est dans cette pièce que la reine Catherine de Médicis meurt en 1589. Les murs sont décorés du monogramme de la reine, deux C entrelacés avec le H de Henri II. Cette pièce est l'occasion d'évoquer la journée de la reine. Au lever, elle se rend à la messe puis reçoit des visiteurs. Le dîner achevé, la reine reçoit des ambassadeurs ou des hôtes de marque.
La cheminée avec le monogramme H pour Henri II, époux de Catherine de Médicis
Les décors de cette pièce font référence à Henri III. Souvent caricaturé, celui-ci est soucieux du prestige de la monarchie. Il réglemente donc les usages de la Cour en limitant son accès au roi, ce qui le sacralise (et servira de modèle pour « l’étiquette » de Louis XIV à Versailles). La taille impressionnante du lit présenté dans cette salle ainsi que son décor rappellent la fonction d'apparat de la chambre. Plus qu'un espace de repos, le roi pouvait aussi y recevoir, ou y discuter avec ses proches conseillers.
Henri III s’entoure d’un groupe de favoris, « les mignons », qui constitue un véritable parti, dirigé contre les grandes familles, ce qui le rend impopulaire. La tradition dit que c’est dans cette pièce que le Duc de Guise fut assassiné sur son ordre.
Sur cette peinture les portraits des 3 Guise. Le cardinal François de Lorraine, Henri de Lorraine, duc de Guise, dit le Balafré et Louis cardinal de Guise. Tous les 3 furent assassinés en 1588
Réplique du Cabinet Gauthiot d'Ancier 1581
Henri III et le duc de Guise - Pierre Charles Comte
François 1er recevant des plénipotentiaires italiens - Isidore Patrois
La salle du conseil, où se réunissaient le roi et ses conseillers, passe pour avoir été, avec la chambre du roi, le théâtre du drame de Blois : l'assassinat du duc de Guise. Point d'orgue des guerres de Religion qui ravagent la France dans la deuxième moitié du XVIe siècle, cet épisode douloureux est relaté à travers les toiles du XIXe siècle.
En 1843, Félix Duban fait du chantier du château de Blois un modèle pour la remise en état des autres monuments du Val de Loire. Si les restaurations extérieures sont fidèles, les décors intérieurs sont presque totalement créés par Duban qui réinterprète ceux de la Renaissance. L'architecte utilise la photographie, qui vient d’être inventée, afin d’atteindre la vraisemblance historique.
L'oratoire de Catherine de Médicis. Les vitraux datent du XIXe siècle.
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Bientôt, je vous parlerai de l'Aile Gaston d'Orléans dont on ne peut visiter l'intérieur
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Si cet ensemble de châteaux est superbe les intérieurs sont à visiter absolument et on doit prendre son temps. Le premier étage
La salle du Roi, était la pièce la plus publique des appartement royaux
Les cheminées sont magnifique on voit ici les emblèmes royaux de Francois 1er et Claude de France.
Les portes qui mène d'une salle a l'autre sont richement décorées
A droite un trône sommé par un dais fleurdelysé
une autre cheminée dans la Salle du roi
passage de la salle du roi à la salle des Valois
cheminée de la salle des gardes
Salle des gardes
La galerie de la Reine
Le carrelage de la galerie de la Reine, créé par Félix Duban en terre cuite vernissée sur un modèle du XVe siècle, a été restauré à la fin du XXe siècle. Il se présente sous la forme d’un réseau de formes géométriques bleues, blanches et jaunes.
La galerie conserve également plusieurs tableaux, dont une huile sur cuivre qui serait un portrait présumé de la princesse de Conti, vers 1610, et une huile sur toile de C. Martin, Marie de Médicis et le dauphin, 1603. En outre, la galerie abrite un ensemble de monnaies anciennes à l’effigie de Louis XII, François Ier, Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV.
On peut y voir une exposition d’instruments anciens parmi lesquels : Un clavecin italien de Giovanni Antonio Baffo datant de 1572, remanié vers 1880 par Leopoldo Franciolini, une mandoline en faïence de 1875 réalisée par Josaphat Tortat, un violon en faïence de 1867, œuvre d’Ulysse Besnard.
le plafond y est richement décoré,
La chambre des secrets ou le Studiolo. Il est aménagé par François 1er en 1520. L'idée d'une petite pièce vouée à la réflexion intellectuelle, lieu de solitude et de tranquillité, trouve son origine chez les auteurs latins comme Cicéron et Pline le Jeune. Elle ne disparait pas complètement au Moyen Âge, métamorphosée en cabinet d'écriture des Pères de l'Église et des moines. Les rois de France ont leur cabinet comme ici.
Les 237 panneaux sculptés de candélabres à l’italienne datent des années 1520. Les placards n’étaient pas destinés à dissimuler des poisons comme certains auteurs romantiques le prétendent, mais servaient à exposer des œuvres d’art (verres à jambe, faïencerie) et des livres précieux.
Le plafond est orné de fleurs de lys et, en son centre, d’un ouvrage carré où figurent le H et les deux C entrelacés de Henri II et Catherine de Médicis.
Le studiolo n'a pas de fenêtres. Un escalier permet d’accéder au cabinet neuf, à l’étage supérieur.
le buste de Pierre de Ronsard. 1524-1585.
A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Sur ces mots, je vous dis a bientôt......
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Si vous me connaissez un peu, vous savez que de tout temps mon poète préféré est Jean de la Fontaine.
Cette nuit j'ai rêvé a une de ces fables, j'en avais que trois lignes dans la tête ..... mais pourquoi cette fable que j'avais apprise il y a au moins 7 décennies.
Et je l'ai trouvée.......la voici
Le chat, la belette, et le petit lapin.
Du palais d’un jeune Lapin
Dame Belette, un beau matin,
S’empara : c’est une rusée.
Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates, un jour
Qu’il était allé faire à l’Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.
Après qu’il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Jeannot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
« Ô Dieux hospitaliers ! que vois-je ici paraître ?
Dit l’animal chassé du paternel logis.
Holà ! madame la Belette,
Que l’on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays. »
La dame au nez pointu répondit que la terre
Était au premier occupant.
C’était un beau sujet de guerre,
Qu’un logis où lui-même il n’entrait qu’en rampant !
« Et quand ce serait un royaume,
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l’octroi
À Jean, fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi. »
Jean Lapin allégua la coutume et l’usage.
« Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils,
L’ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant, est-ce une loi plus sage ?
– Or bien, sans crier davantage,
Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis. »
C’était un Chat vivant comme un dévot ermite,
Un Chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.
Jean Lapin pour juge l’agrée.
Les voilà tous deux arrivés
Devant Sa Majesté fourrée.
Grippeminaud leur dit : « Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause. »
L’un et l’autre approcha, ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,
Grippeminaud, le bon apôtre,
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois
Les petits souverains se rapportant aux rois.
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Cela me fait penser à ce qui se passe au moyen orient !!! La Fontaine savait déjà
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Cette semaine j'ai regardé a la télé le film de P. Chéreau d'après l'œuvre d'Alexandre Dumas. "La Reine Margot" Je pensais que cela pouvait se passer à Blois, mais non cela se passait au Louvre.
Donc nous voila dans le château de Francois 1er. Sa façade gothique est connue dans le monde entier.
Nous retrouvons Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, qui épouse en 1514 son cousin François d’Angoulême, arrière-petit-fils de Louis d’Orléans. Il monte sur le trône en 1515 et Claude de France, avec l’intention de quitter le château d’Amboise, meuble alors le château de Blois pour y installer la Cour. Cette même année, François Ier lance la construction d’une nouvelle aile, de style Renaissance, et y commence une des plus importantes collections de livres de l’époque. La direction des travaux est donnée à l’architecte italien Dominique de Cortone à qui l’on doit l’escalier monumental.
Mais après la mort de sa femme au château, en 1524, la construction s’arrête ; François Ier délaisse le château de Blois au profit du château de Fontainebleau. Néanmoins, Blois n’est pas délaissée pour autant puisque Claude de France y avait mis au monde sept enfants, Blois devenant ainsi une sorte de « pouponnière » royale où sont éduqués les enfants royaux jusqu’à Catherine de Médicis.
Côté cour, la façade est ornée de fenêtres à meneaux alternés de pilastres aux chapiteaux italianisants, qui croisent les moulures entre les étages. La corniche au sommet de cette façade présente, superposés, une série de motifs de la première Renaissance. Elle court le long de la façade et contourne l’escalier monumental. La haute toiture et la présence de gargouilles le long de la façade montre néanmoins un héritage du style gothique qui n’a pas encore été complètement abandonné par les architectes.
L’élément central de cette aile est l’escalier monumental, de type vis hors-œuvre, octogonal, dont trois côtés sont encastrés dans le bâtiment lui-même. L’escalier, « fouillé comme un ivoire de Chine » selon Balzac, couvert de fines sculptures Renaissance, d’ornements italianisants (statues, balustres, candélabres) et d’emblèmes royaux (salamandres, couronnes, « F » pour François Ier, « C » pour Claude de France), s’ouvre entre les contreforts par de larges baies sur la cour du château.
Dans l’aile François Ier, de style Renaissance, l’architecture et l’ornementation sont marquées par l’influence italienne. Même si seulement douze ans séparent la construction de l’aile François Ier de celle de l’aile Louis XII, l’inspiration italienne a non seulement influencé les motifs décoratifs, mais aussi l’agencement et la forme complète de l’édifice.
Sa voûte dallée, de forme hélicoïdale, soutenue par des contreforts rectangulaires extérieurs, en font un symbole récurrent de l’architecture française à la Renaissance et annoncent les innovations de l’époque sur l’architecture des escaliers, qui deviennent, plus qu’un élément fonctionnel, un ajout esthétique majeur.
Au Rez de chaussée, se trouvent 3 salles d'interprétation qui présentent une introduction historique avant d'accéder aux appartements royaux.
On peut y admirer les sculptures originales des différentes ailes du château et renferme le Musée lapidaire, ainsi que des moulages et des études réalisés au XIXe siècle lors des travaux de restauration
Nous sommes ici sous l'escalier monumental qui est orné de Salamandre comme il se doit pour François 1er. Dès lors, le roi et sa cour peuvent se montrer et être vus, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Le gothique flamboyant se développe dans les moulurations, les trilobes, les pinacles des lucarnes et les culots sculptés encadrant les baies mais sont mêlés à certains éléments, comme des candélabres sur les piliers, l’emploi de l’arc surbaissé, les piliers triangulaires décorés d’arabesques ou des coquilles sous la corniche de l’escalier, qui sont toutefois déjà de style Renaissance.
la salamandre totem de Francois 1er (*)
le totem de Claude de France, le cygne blessé.
Dans mon prochain article, nous verrons les appartements royaux meublés et décorés comme au temps de Catherine de Médicis et ses 4 enfants les plus connus. Marguerite, Charles, François et Henri .
(*) vous aurez compris que sur les photos des totems des petits points gris sont prés des écritures, ce ne sont pas des salissures mais des explications en braille.
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Nous voici à Blois, j'y étais déjà venu a la fin des année 90. Mais en ce temps là, je ne m'intéressais pas beaucoup à l'Histoire.
Nous étions passé la veille, voir un quelconque parking pas trop loin du château, sans succès.... Mais dés notre entrée dans la ville par le vieux pont sur la Loire. Nous avons trouvé un parking pour le Ccar prés de la promenade Mendés France.
Le château est sur un promontoire qu'il nous faut escalader par les "grands degrés" une centaine de marches, afin de se trouver place du Château.
Heureusement il y avait la rampe....
Classé monument historique depuis 1845, le château royal de Blois présente un magnifique panorama de l'art et de l'histoire des châteaux de la Loire. Ses quatre ailes, entourant la cour, forment un exemple unique de l'évolution de l'architecture française du 13e au 17e siècles. L'édifice évoque, par sa diversité de styles, le destin de 7 rois et de 10 reines de France.
Nous voyons ici deux châteaux, à gauche celui construit par Louis XII et à droite la partie la plus ancienne, ce qui reste de la Forteresse Médiévale du XIIIe siècle. Il n'en reste presque rien si ce n'est la grandiose "Salle des Etats" dont vous verrez des photos à la fin de cet article.
Outre l'escalier de François 1er, qui se trouve dans la cours d 'honneur, Cette façade est très connue, elle représente Louis XII sur son cheval. Le 27 juin 1462, Louis d’Orléans, fils de Charles Ier d’Orléans, naît au château de Blois. Il devient roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII ; le château médiéval des comtes de Blois devient résidence royale et Louis en fait sa demeure principale, au détriment du château d’Amboise
Au début des années 1500 (entre 1498 et 1503), Louis XII entreprend, avec Anne de Bretagne (son épouse depuis 1499), une reconstruction du château dans ce qu’on nommera par la suite le style Louis XII en alliant le style gothique flamboyant à des éléments appartenant déjà au style Renaissance.
L’édifice sans fortifications fut réalisé sous la direction des architectes Colin Biart et Jacques Sourdeau (qui travaillera aussi à la construction de l’aile François Ier), et la création d’un jardin Renaissance aujourd’hui disparu. Il édifie également la chapelle Saint-Calais. Le chroniqueur Jehan d’Authon le dira « tout de neuf et tant somptueux que bien sembloit œuvre de roy »
Privilégié par Louis XII comme résidence d’hiver, le château de Blois devient le théâtre de plusieurs rencontres diplomatiques : mariage de César Borgia en 1499, réception de Philippe le Beau en 1501, noces de Guillaume IX, marquis de Montferrat et d’Anne d’Alençon, fille du duc René d’Alençon, en 1508 , fiançailles de Marguerite d’Angoulême avec le duc Charles IV d’Alençon en 1509, séjours de Nicolas Machiavel en 1501 et 1510.
Côté place, la longue façade en briques abrite la statue équestre du roi. L’édifice reste fidèle à l’architecture française, mais les décors de candélabres et les galeries montrent déjà l'influence artistique italienne. Aujourd'hui, l'aile Louis XII abrite le musée des beaux-arts.
Anne de Bretagne meurt au château le 9 janvier 1514. Ses funérailles sont célébrées à la collégiale Saint-Sauveur de Blois, près du château.
Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, épouse en 1514 son cousin François d’Angoulême, arrière-petit-fils de Louis d’Orléans. Il monte sur le trône en 1515 et, avec l’intention de quitter le château d’Amboise, meuble alors le château de Blois pour y installer la Cour. Cette même année, François Ier lance la construction d’une nouvelle aile, de style Renaissance, et y commence une des plus importantes collections de livres de l’époque.
Nous voici dans la Salle des Etats qui date du XIIIe siècle
Construite par le comte Thibaut VI en 1214 (la datation exacte a pu être établie grâce au procédé de dendrochronologie, effectué sur la charpente), la salle des États est la plus ancienne salle civile gothique de France, et un élément architectural marquant du gothique du XIIIe siècle. Salle de justice sous les comtes de Blois, elle abrite les États généraux en 1576 et 1588.
la cheminée ainsi que l’escalier néo-gothique sont également de Félix Duban (seule la petite fenêtre en ogive du pignon ouest est d’origine, les grandes fenêtres à meneau, elles, sont du XVe siècle). Les vitraux aux emblèmes de Louis XII et Anne de Bretagne sont l’œuvre du peintre-verrier Paul-Charles Nicod, tandis que le parement en terre cuite polychrome est dû au céramiste Jules Loebnitz.
Cette grande salle médiévale, appelée aujourd'hui salle des États Généraux, est l'une des plus grandes et anciennes salles gothiques civiles conservées en France. Aujourd'hui, dans cette salle, 2 écrans géants en accès libre, vous présentent l'évolution de l'architecture du château à travers les siècles grâce à des maquettes
Elle est restaurée en 2006 et 2007, notamment afin de préserver d’importantes traces de polychromie et de conserver la charpente en chêne. Elle est située à l’extrémité nord de l’aile François Ier. Le décor peint est l’œuvre de Félix Duban qui l’a restauré de 1861 à 1866, mais s’inspire de la polychromie en usage au XIIIe siècle. C’est à lui que l’on doit les quelque 6 720 fleurs de lys peintes au lambris.
Lambrissée, mesurant près de trente mètres sur dix-huit, elle est composée de deux nefs, séparées par une file de six colonnes aux chapiteaux à crochets supportant les deux voûtes en berceau juxtaposées à la charpente en chêne.
Comme je vous l'ai écrit plus haut, l'aile Louis XII est devenu le Musée des beaux arts de Blois. Nous ne nous y sommes pas intéressé, car seule "l'Histoire du château" nous importait. Voici deux splendides cheminées reconnaissables par le fait d'y trouver Le "L" pour Louis et le "A" pour Anne de Bretagne.
Egalement par le Porc Epic emblème de Louis XII.
Les Emblèmes de Louis XII et Anne de Bretagne.
Encore beaucoup à dire sur ces châteaux, L'aile renaissance est foisonnante, tant par l'architecture que par les heures historiques vécues.
a Bientôt...
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Non loin de Saint Benoit, voici la Basilique Notre dame de Clèry. C'est un édifice religieux français situé à Cléry-Saint-André dans le département du Loiret (région Centre-Val-de-Loire). Aujourd'hui église paroissiale de la communauté catholique de Cléry, elle est à la fois collégiale, chapelle royale et basilique mariale en raison de la dévotion à Notre-Dame qui s'y est développée.
L'édifice a été popularisé par la comptine "Le Carillon de Vendôme". Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840 et situé dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
L'origine de l'église proviendrait de la découverte d'une statue de la Sainte-Vierge sur le site, à laquelle sont attribuées des vertus miraculeuses à l'origine d'un pèlerinage. Afin d'accueillir les pèlerins, Philippe IV le Bel décide d'y faire bâtir une collégiale vers 1300.
L'église est détruite en 1428 durant la Guerre de Cent Ans par les troupes anglaises, seul le clocher carré subsiste côté nord. Durant une bataille contre les Anglais, à Dieppe, Louis XI, alors dauphin de France, fait le vœu de rebâtir une église à Cléry s'il triomphe ; le projet sera mis en œuvre en 1443 par Charles VII et Jean de Dunois qui fondèrent la nouvelle église
Nous entrons par la porte nord. La reconstruction du nouvel édifice par Louis XI, à la suite de sa victoire de Dieppe en 1443, s'étala de 1449 à 1485 et est réalisée sous la direction de Pierre Chauvin et Pierre Le Page. À cette occasion, le roi fait don de la Sainte Épine et d'une relique de saint André.
On peut suivre le devenir de Notre-Dame de Cléry au travers des lettres patentes émises par Louis XI au cours de son règne (1461-1483) : depuis Tours, en octobre 1461 : « Lettres patentes qui confirment les exemptions, les droits, les obligations etc. des habitants de la ville de Clairy » ; depuis Tours, en décembre 1461 : « Affranchissement de plusieurs impôts en faveur de la ville de Cléry » ; le 21 décembre 1467, depuis Le Mans, l'église collégiale devient également chapelle royale.
Finalement, le roi octroie la baronnie de Cléry à l'église collégiale Notre-Dame de Cléry, par ses lettres patentes. Le parlement de Paris les enregistre le 7 juillet 1480.
Le 7 septembre 1483, Louis XI, et Charlotte de Savoie, son épouse, sont inhumés dans la basilique. Un tombeau (à l'origine mausolée en bronze et statue du roi en cuivre doré émaillé représenté en chasseur priant) est alors réalisé par l'orfèvre Conrad de Cologne et le canonnier Laurent Wrine, moulé d'après une sculpture de Colin d'Amiens. Il est ainsi le seul roi de la maison des Valois à ne pas être enterré à Saint-Denis, comme le veut la tradition.
Le 2 avril 1562, durant les guerres de Religion, le tombeau du roi et la statue de la Vierge sont détruits par les protestants à la suite de la prise de la ville d’Orléans par les armées du prince de Condé. Le plomb des cercueils est découpé en lanières pour être fondu.
Le monument est démonté en 1868 puis replacé en 1896 sur un monument dessiné par Alexandre Lenoir et adapté par le sculpteur Libersac, monument qui figure aujourd'hui dans la nef de l'église.
Cette lithographie a été installée pour le 600ème anniversaire de la naissance de Louis XI.
En 1622, Louis XIII fait construire une nouvelle sépulture en marbre plus modeste qui sera à son tour détruite à la Révolution française (seuls la statue moderne du roi et les quatre anges seront préservés par Alexandre Lenoir à Paris dans son Musée des monuments français), ainsi qu'une nouvelle statue de la Vierge en marbre blanc signée Michel Bourdin d’Orléans, peintre et architecte à Paris.
Le monument est démonté en 1868 puis replacé en 1896 sur un monument dessiné par Alexandre Lenoir et adapté par le sculpteur Libersac, monument qui figure aujourd'hui dans la nef de l'église.
Au XVIe siècle, deux chapelles sont ajoutées : vers 1515, Gilles de Pontbriant, doyen du chapitre de Cléry et son frère, François de Pontbriant, architecte œuvrant alors sur le chantier voisin du château de Chambord font édifier la chapelle Saint-Jacques sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ; une chapelle hexagonale signée Jean des Roches.
Riche décoration gothique rappelle la vocation jacquaire de Cléry.
Au XIXe siècle, l'édifice est restauré par, entre autres, l'architecte français Eugène Viollet-le-Duc.
Voute semée de cordelières, de cordons et de besaces
En 1483, la chapelle Saint-Jean est construite par l'architecte Simon Duval pour Jean de Dunois et sa famille qui y sont inhumés.
Concernant les restes de Louis XI, seuls la base d'un crâne scié et une mâchoire, attribués à Charlotte de Savoie, une voûte crânienne sciée, une mâchoire et un fragment de la partie nasale attribués à Louis XI, demeurent à Cléry, dans le caveau de la crypte de la basilique dont l'emplacement est retrouvé en 1889 par l’abbé Saget, alors curé de Cléry, le reste des ossements ayant disparu en 1792 après le passage des révolutionnaires.
le caveau de la crypte ou se trouve les ossements du Roi et de la Reine.
Louis XI est né à Bourges en 1423, au plus sombre de la guerre de Cent Ans. L'image que nous en avons, d'après ce que nous en avons appris à l'école, n'est pas des plus romanesque. Mais il y aurai beaucoup a dire sur sa façon de gouverner la France qui fait de lui un des pères de la centralisation française.
Devenu roi en 1461, il réinstalle la paix, reprend les territoires à ses rivaux et modernise le royaume. Son attachement à la Vierge et au village de Cléry-Saint-André s’affirme tout au long de son règne. Il se fait même construire une maison pour être au plus près du monument, embellit la collégiale (qui n’est pas encore une basilique) et choisit d’y être inhumé.
Nous quittons Cléry Saint André pour le château de Blois qui a été durant des décennies la capitale politique de la France. Il s'y est passé une foultitude de détails historiques .
A bientot....
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L’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, plus exactement abbaye de Fleury, est une abbaye bénédictine qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Benoît-sur-Loire dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Le premier monastère fondé au haut Moyen Âge en 651 est l'un des premiers en Gaule à vivre selon la règle de saint Benoît et les reliques de saint Benoît y sont transférées. Au début du XIe siècle, l'abbaye est un des centres culturels de l'Occident et rayonne alors grâce à son importante bibliothèque et son scriptorium. Après un incendie en 1026, l'église actuelle est reconstruite et sa tour-porche occupe une place importante au début de la période dominée par l'art roman, par la haute qualité des sculptures des chapiteaux.
L’évêque du Mans, du vivant de saint Benoît, envoie des religieux de son diocèse au mont Cassin pour se renseigner sur la règle de saint Benoît. Le jour de l’Épiphanie 542, saint Maur quitte le mont Cassin et Benoît de Nursie. Il passe la période de Pâques près d’Auxerre dans un lieu appelé Font-Rouge près d’un solitaire appelé Romain qui avait donné l’habit monastique à Benoît de Nursie. Il arrive avec ses moines à Orléans où il tente, sans succès, d’introduire la règle bénédictine à l’abbaye de Saint-Pierre-aux-Bœufs, qui prit plus tard le nom de Saint-Aignan
Mommolin, le deuxième abbé de Fleury, ayant une vision mystique de saint Benoît, demande à un de ses moines, Aigulfe, d’aller en Italie et de rapporter à l’abbaye de Fleury le corps de saint Benoît qui se trouve alors dans le monastère abandonné du mont Cassin. Aigulfe se rend à Rome avec des moines du Mans qui souhaitent rapporter les reliques de sainte Scholastique enterrée à côté de saint Benoît. Il y recueille les corps de saint Benoît et de sainte Scholastique.
Malgré l'opposition du pape, le retour d’Aigulfe et ses compagnons avec les reliques de saint Benoît et sainte Scholastique à l’abbaye de Fleury se fait en juin 655. Le corps de sainte Scholastique est alors donné aux moines venus du Mans. Le corps de saint Benoît est d'abord déposé dans l'église Saint-Pierre puis, finalement, enterré dans l’église consacrée à la Vierge Marie en décembre 655.
Personnellement j'ai beaucoup aimé cette tour porche et ses magnifiques chapiteaux
La tour-porche illustre un processus de simplification par rapport au massif occidental carolingien qui exclut les deux tours latérales au profit de l’espace central. Plusieurs exemples sont parvenus jusqu’à nous pour la période qui nous intéresse ici, dominés par le cas exceptionnel de la tour-porche de l’abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire, édifiée sous l’abbatiat de Gauzlin (1004-1030), un proche de Robert le Pieux
En voici quelques détails
L‘abbaye prend alors le nom de Saint-Benoît de Fleury ou de Saint-Benoît-Fleury. La date de cette translation varie suivant les auteurs : 653 pour Mabillon, 655 pour dom Chazal, 660 pour les Bénédictins du XVIIe siècle. La date de 660 pourrait être plus logique si on considère que le pape à l'époque de ce transfert est Vitalien.
La nef
En 1130, l'abbaye connaît une des plus belles journées de son histoire quand Bernard de Clairvaux vient bénir l'alliance de l'Église romaine et de la Monarchie capétienne entre le pape Innocent II et le roi Louis VI le Gros.
Le choeur
Au début du XIIIe siècle l'abbaye a environ 170 religieux. Une soixantaine de moines vivent au monastère, 70 dans les grands prieurés conventuels de La Réole, Perrecy-les-Forges et Saint-Benoît-du-Sault et 40 dans les petits prieurés.
Notre Dame de Fleury
Le poète Max Jacob séjourna a Saint Benoit de 1921 à 1928, puis de 1936 jusqu'à son arrestation en 1944. Il vouait une tendresse particulière à cette vierge à l'enfant (Albâtre XVe siècle). Il venait ici prier et lui dédia ce poème.
Mignonne vierge a Saint Benoit
M'attend dans ce coin de l'Eglise
et l'enfant dieu qui met un doigt
Au bec de l'oiseau qu'il desserre
Le Chœur dont le pavement date d'entre 1531 et 1535. L'abbé commendataire, le cardinal Antoine Duprat, pour s'attirer l'affection de ses moines, fait venir d'Italie des pierres de marbre, jaspe, porphyre et serpentine pour daller le sanctuaire. Les dates de pose sont controversées, la création des paliers en pente douce à 3 % sont du XVIe siècle ou en deux étapes 1642 et 1660.
Le corps du roi des Francs Philippe Ier, dont l'amitié a été si profitable aux moines, est inhumé en 1108 au centre du chœur dans un caveau dont les restes bien conservés sont reconnus en 1830. Le gisant porte six lions et est décoré de l'effigie du défunt en haut-relief. Il est retaillé en 1830 pour faire disparaître les mutilations. Quatre lions sont entièrement neufs mais les deux autres sont les seuls morceaux d'origine.
En 1413, une commande de cent stalles est faite à des menuisiers et sculpteurs sur bois orléanais. Cette série a subi bien des pertes, remaniements et déplacements. Elle correspond au type commun des stalles du Moyen Âge. La physionomie humaine est traitée avec une finesse d'observation des visages locaux mais il ne reste que peu de têtes. Certaines sculptures évoquent l'envie, la gourmandise, la paresse, la médisance, la colère mais d'autres sujets qui s’intercalent sont de pure fantaisie. Les ornements sont d'une belle exécution mais restent sobres
En 1996, la restauration du portail nord a permis de découvrir au revers du linteau, cette sculpture restée inachevé, sans doute en raison d'un changement de projet. La représentation de la vierge a l'enfant encadrée d'apôtres est caractéristique de la première sculpture gothique (milieu du XIIe siècle). Lors de la réalisation du portail actuel vers 1170, le linteau fut retourné pour être sculptée sur l'autre face.
Nous ressortons afin de trouver cette porte nord richement décorées
Ce portail est d'un grand intérêt et comporte notamment un tympan richement orné : Le Christ en majesté trône au milieu des quatre évangélistes, saint Jean et saint Matthieu le regardant, saint Marc et saint Luc détournant leur regard vers leur symbole respectif car, selon la tradition, ces deux derniers n'ont pas connu directement le Christ. Les voussures sont ornés avec les autres apôtres et des anges portant des objets liturgiques.
Une frise décore le linteau. Elle raconte la translation des reliques de saint Benoît à travers trois événements : la récupération des ossements au mont Cassin, le miracle de la résurrection des enfants qui permit de séparer les restes de saint Benoît de ceux de sa sœur sainte Scolastique et enfin l'accueil enthousiaste réservé aux reliques à leur arrivée à Saint-Benoît. À l'occasion d'une restauration en 1996, a été découvert au revers du linteau une sculpture inachevée (une vierge entourée des apôtres) qui montre que le programme iconographique a été modifié et la pierre retournée.
Cet ensemble sculpté, autrefois peint gardait des traces de peinture rouge et verte. Il semble avoir souffert du passage des Huguenots et un certain nombre de têtes semblent avoir été refaites au XVIIe siècle.
Voila ! j'ai été un peu longue, mais cette abbaye vaut le détour et nécessite quelques explications. D'ailleurs on y fabrique toujours des curés.
J'ai été de suite fort intéressée par cette Tour-Porche dont je voyais un spécimen pour la première fois.
Si je suis mon programme, bientôt, je vous parlerai de l'église ou git la dépouille de Louis XI.
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